Les autres signaux faibles annonciateurs d’une crise.

Indicateurs Ressources Humaines
Les indicateurs les plus courants sont un taux de rotation du personnel qui augmente, les démissions de cadres qui augmentent, des difficultés à recruter, une inquiétude des partenaires sociaux, voire des mouvements de grèves. Rappelons que le CSE dispose d’un droit d’alerte économique.

Organes de gouvernance / associés / actionnaires
Le conseil d’administration, le conseil de surveillance, ont, notamment, pour mission, de contrôler la gestion de l’entreprise. Détachés des problèmes opérationnels, ils ont le recul qui manque parfois aux dirigeants pour déceler les premiers signes de difficultés.

Les actionnaires / associés de société à responsabilité disposent d’un droit d’alerte. Les signaux les plus courant sont des débats animés sur la situation de l’entreprise, des demandes d’information accélérées et plus précises, des demandes de convocation de réunions à intervalles plus courts, le refus de vote de décisions proposées par les dirigeants, la démission, voire la demande de sortie du capital.

Indicateurs venant des tiers
Certains tiers sont bien placés pour attirer l’attention du dirigeant sur certaines dérives : l’expert-comptable, l’avocat, le commissaire aux comptes, les banquiers (réticences à octroyer de nouveaux crédits), les assureurs crédit (dégradation de la notation de l’entreprise), les inscriptions de privilèges et nantissements.

Comme on vient de le voir, le dirigeant dispose d’une très grande palette de signaux d’alerte lui permettant de détecter les risques de crise. Trop souvent le dirigeant les ignore, voire les dénie. Or, les chances d’éviter une crise sont d’autant plus importantes qu’elle a été anticipée.

ESSENSYS est spécialisée dans le management des entreprises en difficultés financières et peut vous aider à anticiper les risques de crise et élaborer les solutions pour l’éviter.