Le management de transition n’a jamais été aussi pertinent qu’aujourd’hui
Face à l’évolution de l’environnement économique, les dirigeants n’ont plus d’autre choix que d’adopter des stratégies, non plus d’évolution, mais littéralement de transformation, parfois radicale, de leur modèle d’affaire. Les quatre axes prioritaires de la grande majorité des entreprises sont la réduction des coûts, l’amélioration de leur capacité d’adaptation, l’internationalisation et la digitalisation. Or peu d’entreprises ont en interne les compétences pour relever en même temps ces challenges. Le management de transition apporte une solution rapide, flexible et peu risquée.
Evolution de l’environnement économique
Quelques certitudes d’aujourd’hui : le prix du pétrole à la baisse, l’euro en chute et des taux d’intérêt au plus bas, mais jusqu’où et jusqu’à quand ? En parallèle le nombre d’ incertitudes majeures augmente : la situation réelle de la Chine, l’évolution des pays émergents, de l’Europe (Grexit, Brexit…), de la Russie et du Moyen Orient (Syrie, Iran, Turquie, Golfe Persique), de l’Amérique Latine. Si l’on rajoute la volatilité des taux de changes, l’accélération des nouvelles technologies, l’évolution climatique, le développement de l’insécurité, des flux massifs de migration, l’évolution des législations fiscales et sociales, etc. la visibilité des dirigeants n’a jamais été aussi faible qu’aujourd’hui, et pourtant ils doivent avancer.
Quelle stratégie pour les entreprises ?
Face à une telle situation, les dirigeants doivent agir, en parallèle, dans quatre domaines :
- - réduire les coûts fixes de l’entreprise en aplatissant la structure hiérarchique et en remettant en cause systématiquement tous les frais dits « généraux ».
- - devenir internationale, puisque la France ne permet plus d’atteindre la taille critique
- - devenir digitale, c’est-à-dire informatiser toutes les fonctions de l’entreprise pour bénéficier des nouvelles fonctionnalités apportées par ces nouvelles technologies, améliorer la productivité, développer le travail collaboratif.
- - améliorer la réactivité de l’entreprise, sa capacité d’adaptation, pour, le cas échéant, être capable de faire évoluer rapidement son modèle d’affaire.
Peu d’entreprises ont les compétences en interne pour relever ces quatre challenges
Un constat : peu d’entreprises ont, en interne, les compétences disponibles pour relever en même temps ces quatre challenges. Soit elles font l’impasse sur l’un des quatre axes, et elles seront rattrapées tôt ou tard par la réalité, soit elles embauchent et elles alourdissent leurs frais fixes. De plus, même avec la meilleure volonté du monde, il est toujours difficile de se remettre en cause et d’être objectif et impartial.
Une réponse pertinente
Le management de transition est une réponse quasi parfaite à ce type de situation. Il permet d’aller vite, il est par nature flexible, puisqu’il s’agit d’un contrat de prestation de service, il apporte un regard neuf sur l’entreprise, il est dénué de toute affectivité, ce qui favorise l’objectivité, il n’alourdit ni la masse salariale ni les frais « fixes », puisqu’il n’est que temporaire, il permet de bénéficier d’une expérience riche et diversifiée de problématiques comparables.
Exemples concrets récents d’application du management de transition
Le management de transition ne s’applique pas qu’aux entreprises en difficulté financières ou en crise, qui ne représentent plus aujourd’hui qu’environ 15% des missions. Dans la conception qu’en a Essensys, il est d’application très large. Il permet d’accélérer et de professionnaliser. Essensys a analysé ses missions des 2 dernières années. Il en ressort une évolution intéressante de la demande. A titre d’exemples :
- un Directeur Général dans le secteur de la distribution de pièces détachées, pour gérer la fusion de trois acquisitions. Objectif : réaliser au plus vite et au mieux l’intégration des trois sociétés pour sécuriser l’acquis et pouvoir poursuivre rapidement le développement par le biais d’autres acquisitions.
- un Directeur Général dans le secteur de l’énergie pour gérer une croissance ultra rapide. Objectifs : sécuriser l’acquis, poursuivre la croissance, améliorer la rentabilité.
- un Expert immobilier dans le secteur des services. Objectif : préparer la cession, trouver l’acquéreur et négocier un parc immobilier significatif (plusieurs centaines de millions d’euros) dans le cadre d’une réorganisation.
- un Expert en Contrôle de gestion groupe dans le secteur du négoce international de matières premières. Objectifs : pallier immédiatement l’absence du titulaire d’un poste clé de l’entreprise pour sécuriser les transactions.
- deux Experts informatiques dans le secteur des biens d’équipement de la personne. Objectifs : accélérer la transformation des systèmes.
Dans chacun de ces cas, le client n’avait pas les compétences en interne, ou elles n’étaient pas disponibles. Mais dans tous les cas, les clients avaient les mêmes objectifs : sécuriser l’acquis, apporter un regard neuf et une expérience réussie de résolution de leur problématique et accélérer la mise en œuvre de la stratégie.